La sophrologie est une discipline à la mode. Peu connue il y a encore quelques temps, elle a bénéficié de cet engouement pour les thérapies douces et alternatives. Le yoga, puis la méditation, la naturopathie… bref pléthore de techniques qui suscitent un réel attrait. Les gens ont besoin de renouer avec l’essentiel et toutes ces méthodes sont ultra pertinentes dans ce monde en mouvement permanent.

Qui dit engouement du public dit aussi engouement des professionnels en voie de reconversion. Et c’est génial ! Plus il y aura de thérapeutes, plus on démocratisera les pratiques. Tout comme il n’y a plus aucun tabou à dire qu’on consulte un psy ou un ostéo, on dira tout autant qu’on va voir un sophrologue, un kinésiologue, un naturopathe ou tout autre thérapeute de pratiques alternatives, tant que ces thérapeutes sont formés à leur technique et à la posture de thérapeute (mais c’est un autre sujet).

Bref. J’ai eu un métier pendant 15 ans avant de devenir sophrologue. J’étais acheteuse ! Avant de vous emballer en disant « wow mais c’est trop la classe, dépenser des sous qui sont pas à nous !!! », il faut juste comprendre qu’un acheteur, c’est un peu l’empêcheur de tourner en rond. Quand un service (allez au hasard, le service communication) veut faire un big événement (avec champagne et cotillons), et qu’on lui colle un acheteur dans les pattes, en général, ça sent mauvais pour son budget. Donc pour les cotillons. De l’autre côté, quand on dit à un prestataire « hum, il va falloir voir ça avec notre service Achats », en général ça sent mauvais pour son devis à lui, il sait qu’il va devoir faire 10% de remise. Résultat : tout le monde nous déteste, en général. Les clients internes comme les prestataires.

Ça c’est pour poser le décor. En réalité, j’ai adoré ce métier (d’ailleurs je ne l’ai pas vraiment quitté) parce qu’un bon acheteur est curieux, il aime comprendre : comprendre les besoins de son client interne. Comprendre comment il peut trouver des solutions, avec l’aide des prestataires ou non. Comprendre les métiers de ses prestataires. Les leviers d’efficacité.

Ma déformation professionnelle, c’est de comprendre le besoin de mes clients, comprendre comment le challenger parfois (tout le monde connaît l’histoire de la twingo et de la mercedes. Quand on va plus loin, parfois on se rend compte qu’on n’a même pas besoin de voiture !). Un prestataire qui me vend tout son savoir-faire technologique, ça me fait fuir. Celui qui m’intéresse c’est le fournisseur qui a compris mon besoin et qui m’explique comment il va y répondre. Et quand il est pile poil adapté à mon environnement, à ma structure, etc., là je dis banco !

Tout ce détour pour vous amener à mon point crucial : la technique c’est super, mais tout le monde s’en fout ! Ne vous méprenez pas, j’adore la technique, j’adore comparer les méthodes, comprendre les subtilités dans les différentes formations et pratiques. Mais c’est pour moi, en tant que thérapeute. Les clients, eux ils s’en foutent. Ils ont un besoin, et que mon job à moi, c’est de répondre à ce besoin par le meilleur accompagnement possible.

D’où l’idée de comprendre le besoin pour proposer mes services de thérapie de façon pertinente. Et de cibler le besoin. Je pourrais répondre à tous les besoins de tous les gens qui ont besoin de sophrologie : pour calmer le stress, pour accompagner un sevrage tabacologique, pour préparer le marathon de paris, pour… des milliards de raisons en fait !

J’ai dû me rendre à l’évidence : je ne peux pas répondre aux besoins de tout le monde. En revanche j’ai une expertise : je suis une Wonder Working Mom et je connais super bien les problèmes des WWM (parce qu’ils ont été les miens !). Je connais ces difficultés, et parce que je les ai traversées, je suis pertinente. Je sais vos contraintes. Je sais votre état d’esprit. Et quand j’ai pédalé dans la semoule, j’aurais aimé qu’on me prenne par la main en me disant « j’ai compris ton besoin et je suis capable de t’aider ».

C’est ce que je fais aujourd’hui : je vous prends par la main et je vous dis « je suis capable de vous aider ».